Pour occuper mon voyage en train de Bordeaux à Paris, j'ai acheté le journal
Le Monde du week-end avec son supplément le Monde 2. J'aime beaucoup ce magazine car il est illustré par des photographies de qualité et les sujets sont très variés.
Un article du journal a attiré mon attention :
La fin de "baiji", déesse du fleuve, par Pierre Le Hir et Mathieu Rached. Baiji désigne une espèce de dauphin d'eau douce, vivant dans la rivière Yangzi, en Chine. Il s'est adapté à la capture des crabes et des poissons avec son long bec spatulé.
Eh bien après de longues recherches - 6 semaines - effectuées par des scientifiques, il semblerait qu'il n'y ait plus aucune trace de ce dauphin... Par la pollution des eaux, les filets de pêche, la circulation fluviale ou encore la pêche par explosif, l'homme a réussi à faire disparaître une nouvelle espèce de la surface terrestre.
Combien d'autres espèces faudra-t-il encore voir disparaître avant de réagir ?J'assistai dernièrement à une conférence donnée par la société
Iglo, distributeur de produits surgelés, en partenariat avec la
fondation WWF. De nombreuses espèces de poissons sont menacées actuellement. Les pêches sont trop intenses, les poissons n'ont pas le temps de se reproduire, les habitats sont menacés... Pour avoir un ordre d'idées :
48% des zones de pêches sont exploitées au maximum
16 % sont sur-exploitées
9 % sont
épuiséesAlors que nous exploitons 75% des réserves de pêches mondiales ; le merlu, la morue, le flétan, le thon rouge et bien d'autres poissons sont en situation très préoccupantes. Plus de 85 millions de tonnes de poissons ont été pêché en mer en 2005 (
source FAO).
Il existe pourtant des quotas mis en place pour sauvegarder les différentes espèces, répartis dans des zones plus ou moins à risques. Seulement, les règles ne sont pas respectées.
Un organisme, le
Marine Stewardship Council, a été créé en 1997 en partenariat avec Iglo et WWF. Il est aujourd'hui totalement indépendant et surveille les zones de pêches. Le label MSC a été créé pour certifier de la bonne provenance des poissons. Il récompense les pêcheries à la gestion et aux pratiques écologiquement responsables.
La société Iglo a signé un partenariat avec WWF pour respecter les ressources naturelles et se lancer dans un développement durable. L'entreprise s'engage à augmenter ses achats de poissons ayant le label MSC (poissons plus chers), sans changer ses tarifs. Iglo propose des poissons surgelés natures ou cuisinés, des poissons panés et une gamme de légumes cuisinés.
Vous trouverez sur le site de la
Marine Stewardship Council la liste des produits qui portent le logo MSC en France.
Remarque : au niveau strictement écologique, les surgelés consomment beaucoup d'énergie pour congeler, transporter et conserver les aliments. Aussi, je tenais à souligner les bons engagements de la société Iglo sans pour autant faire l'éloge des produits surgelés. Ils sont une solution bien pratique pour notre société, trop pressée, mais sont trop peu écologiques.